Ah la truffe, quel délicieux met d’exception!
Pour la plupart des gens, la truffe est quelque chose qui se déguste occasionnellement, comme le caviar ou le foie gras. D’ailleurs les gens ont tendance à cuisiner la truffe lors des repas de fête comme le repas de noël ou pour le réveillon. Mais ne vous y trompez pas, car la truffe est un champignon qui atteint généralement sa maturité entre mi-Janvier et Mars ! C’est à ce moment là que les qualités organoleptiques de la truffe seront les meilleurs.
Commençons par le commencement, qu’est ce que la truffe ?
La truffe est un champignon hypogé (qui vit sous terre), mycorhizé (qui a besoin d’un arbre dit « truffier » comme le chêne, le noisetier, le tilleul, ou encore le charme), et saprophyte, c’est à dire qui se nourrit de matières organiques de végétaux en décomposition.
Malgré les centaines d’espèces de truffes, seules quatre variétés ont une valeur gastronomique. L’espèce la plus répandue en France mais également la plus noble, est appelée tuber melanosporum, ou plus communément, « diamant noir ».
Elle est reconnaissable de par sa forme globuleuse, elle possède une enveloppe extérieure noire irrégulière, et l’intérieur est noir, strié de fines veines blanches.
On la trouve dans différentes régions de France, comme en Provence, dans le Vaucluse, dans le Gard, ou encore dans le Périgord. Elle se développe dans des sols calcaires, par un climat chaud. 80% des truffes françaises sont produites sur les terroirs de Provence.
Mais avec quel vin déguste t-on la truffe ?
Tout dépend de l’accompagnement. Si vous avez décidé de mélanger la truffe avec des crustacés, ou coquillages, dans ce cas, il vous faudra alors vous diriger vers des vins blancs plutôt puissants, comme un Meursault de chez Fichet, un Corton Charlemagne de chez Roumier, ou encore un Bienvenue Batard Montrachet de chez Anne Claude Leflaive. Vous pourriez également envisager un Champagne blanc de blancs millésimé, comme un Selosse, un Salon ou encore un Dehours.
Pour ce qui est de la volaille, il serait plus intéressant de se rediriger vers un rouge basé sur du Pinot Noir, comme un Pommard de chez Agnès Paquet, voir même un Auxey-Duresses en Côte de Beaune.
Et pour la viande rouge, il faut sortir « l’artillerie lourde » ! Afin de parfaire au mieux votre accord en vin, il faudra se diriger vers un Chambertin de chez Rousseau, un Musigny ou un Bonne Mares de chez Roumier, un Vosne Romanée, un Echezeaux ou une Romanée du domaine du Comte Liger Belair, un Clos de Vougeot du Domaine de la Vougeraie, ou en descendant légèrement vers le sud, un Hermitage la Chapelle de chez Jaboulet, ou encore un Domaine de Pignan en Châteauneuf-du-Pape. Enfin veillez à ce que le millésime choisit soit à maturité afin d’atteindre l’excellence.