Dans la religion chrétienne comme dans la religion juive, l’agneau à une place importante et symbolique. Dans la religion juive, l’agneau de Pâques rappelle la traversée de la mer rouge, alors que pour les chrétiens l’agneau symbolise le Christ ressuscité.
Dans les deux cas, Pâques est une fête que l’on passe en famille et où l’on partage l’agneau.
Qui dit fête de Pâques dit repas de fête.
– En entrée, un pâté de Pâques, mélange de plusieurs viandes aux épices et aux herbes, garni d’œufs durs (de Pâques) dans un enrobage de pâte feuilletée.
Le vin qui accompagnera ce « pâté » pourrait être un vin du Val de Loire, un Saumur du Domaine Guiberteau. Vin fin et élégant fruité, nerveux, structuré et tendre.
– Le gigot d’agneau est toujours à l’honneur pour ce repas, et la recette du gigot à l’ail et au romarin, accompagné de pomme de terre et de haricot, est la plus courante mais aussi la plus simple et la plus appréciée.
Ce plat, digne de ce nom et de la fête qu’il représente, doit s’accompagner d’un très bon vin de bourgogne, par exemple un Echezeaux Grand cru du Domaine de la Romanée Conti. L’accord met/vin sera parfait, sobre et élégant, et offrira à chacun un souvenir inoubliable de ce repas de Pâques.
– Le plateau de fromage des régions de France, sera servi avec un vin de la vallée du Rhône, un Châteauneuf du Pape du Domaine de Pignan. Vin très complexe, atypique avec une belle intensité aromatique de fruits noirs et d’épices. L’attaque est corsée mais laisse place à des tanins doux, une chair chaleureuse et offre une finale grandiose.
– Pour le désert, sortons des stéréotypes, le gâteau au chocolat se dégustera avec un champagne magique, un Lieu-dit Brisefer du Domaine Jérome Dehours. C’est un champagne soyeux et subtil d’une grande élégance et de belle fraicheur. Avec sa robe dorée, ses arômes de pêche et ses bulles fines, il clôturera ce repas de fête de façon magistrale en mettant en valeur le chocolat de Pâques.
Bon appétit