Y a t-il quoi que ce soit que le vin ne puisse faire? Si l’on regarde la longue histoire médicale du vin, nous en ferions de très surprenantes découvertes.
Il semblerait que certaines études surgissent régulièrement, suggérant que, de certaine façon, le vin est bon pour notre santé. Ces études, provenant apparemment du désir humain de justifier tout ce qui nous entoure, sont souvent prises avec dédain autant qu’avec optimisme. Mais l’idée que le vin est un composant essentiel pour notre santé est en réalité un adage aussi vieux que le vin lui même.
Les premiers vins auraient été conçus il y a environ 8000 ans, probablement sur les terres entre l’Asie et l’Europe, là où se trouverait aujourd’hui, la Géorgie. La Grèce et l’Egypte ont fait de même et le vin est vite devenu une partie intégrante de la vie du pourtour méditerranéen.
Les Egyptiens antiques étaient des viticulteurs et certaines évidences archéologiques suggèrent qu’ils produisaient déjà du blanc et du rouge.
De récentes recherches scientifiques ont montré que ces vins avaient été infusés avec des herbes, non pas n’importe lesquelles, mais des d’herbes utilisées à l’époque pour traiter des maladies.
La conclusion évidente est que le vin était utilisé comme une sorte de support pour l’administration de médicaments.
Les composés de la coriandre, et la résine de pin dissoute efficacement dans l’alcool servaient également d’antalgique et de conservateur pour la médecine elle-même. Cependant, l’utilisation du vin comme antalgique, dans l’Egypte ancienne, a été quelque peu dérivée de son rôle, se transformant en « donneur de douleur » : Il y aurait des descriptions dans certains tombeaux, de répercussions désagréables de l’impacte du vin sur le corps humain.
Le vin était aussi répandu dans la Grèce antique. Le célèbre « médecin philosophe » Hippocrate, qui a été le premier à suggérer que la maladie était naturelle et qu’elle n’était en aucun cas causée par la colère des dieux, était un fervent partisan du vin comme étant un excellent remède.
Le vin était aussi répandu dans la Grèce antique. Le célèbre « médecin philosophe » Hippocrate, qui a été le premier à suggérer que la maladie était naturelle et qu’elle n’était en aucun cas causée par la colère des dieux, était un fervent partisan du vin comme étant un excellent remède. Il le prescrivait pour la diarrhée, ou les douleurs lors d’accouchements, et le suggérait même comme meilleur que l’eau pour soigner les blessures.
Certains textes religieux décrivent également le vin comme un remède. Le Talmud, texte clé du Judaïsme prétend que « partout où le vin manque, les médicaments deviennent nécessaires ».
A travers les âges, les théologiens ont continué à recommander le vin comme remède pour tous types de maladies et particulièrement celles rapportées à la digestion. En même temps, le vin est devenu une mesure préventive contre la maladie, et comme la bière, le vin était souvent plus sûr à boire, que l’eau, plus sale et infectée que pure.
Au 19ème siècle, les gens mourraient du cholera, de la typhoïde ou encore de dysenterie en buvant l’eau des fleuves et des rivières de l’Europe.
Le vin, abondant sur le continent européen était gouteux et savoureux. Devant le manque de potabilité de l’eau compte tenu de son non traitement, les individus assoiffés, n’avaient pour choix, quand ils pouvaient se le payer, que de boire du vin !