Le 31 mars, sera donné le départ de la campagne des primeurs 2013, propriétaires, œnologues, critiques, consultants, importateurs, tous seront réunis dans cette belle ville de Bordeaux.
Après un recul de 18% des ventes de Bordeaux à la Chine en 2013, cette année 2013 sera la plus petite récolte du bordelais depuis 1991. Monsieur Olivier Bernard, président de l’Union des grands crus, annonce une demi récolte et même, dans certain cas, une récolte encore plus faible.
Pour certains, 2013 devrait être un bon millésime, avec un printemps pluvieux et froid, plus un épisode de grêle en été et des vendanges perturbées par le mauvais temps. Ce millésime devrait être malgré tout satisfaisant, avec peu d’alcool et présentant dans l’ensemble, un bon équilibre.
Mais pour d’autres, en raison d’une qualité insuffisante, la récolte ne sera pas sortie sous l’étiquette de la propriété.
Robert Parker ne donnera ses notes que plus tard, ce qui va peut être permettre à chacun, un retour à la réalité dans un véritable rapport, qualité prix !
Sur le marché mondial, américains et chinois, principalement, ont annoncé ne pas être intéressés par ce millésime. Effet d’annonce ou véritable intention, le résultat devrait se faire connaître rapidement à travers les prix.
Certains propriétaires ont déjà proposé leur vin aux négociants, sans attendre les notes, préférant profiter du timing et jouer la carte du marché européen.
Des bruits de couloirs, enfin des bruits du quai de la Garonne, annonceraient un recul des prix de 20 à 30 %.
Affaire à suivre.
Le vin de Bordeaux est un peu le « Dallas » de la France, avec son univers impitoyable …