C’est bientôt Noël, alors il est plus que temps de faire ses choix … !

Les fêtes de Noël sont l’occasion de se faire des cadeaux, évidemment, mais aussi et surtout de se retrouver en famille autour du repas de Noël.
La tradition oblige, il n’y a pas de Noël sans fruits de mer, sans foie gras, sans la fameuse dinde et la bûche.

Ok me direz-vous, mais quel sera le vin qui va accompagner de la plus belle façon ces mets de fêtes ?

Petit exercice oblige, nous allons faire pour vous un choix totalement arbitraire, et ensuite, c’est vous qui déciderez ce qui vous semblera le plus judicieux.

Combiner le vin et les plats, demande le respect d’une règle, le plat le plus lourd et fort sera accompagné d’un vin lourd et corsé et inversement bien entendu. L’équilibre entre la nourriture et la boisson est primordiale, et n’est atteint que lorsque les deux antagonistes sont riches en arôme et savoureux.

L’apéritif d’un repas de fête ne serait se faire sans un Champagne, mais ce Champagne sera frais et non glacé, et ne peut être qu’un extra brut ou Blanc de Blancs ,et, pour que ce soit parfait, afin de pimenter la fête, le Champagne sera servi en magnum et millésimé… !

Champagne Fallet Prevostat Blanc de Blancs Grand Cru extra brut, non millésimé

Champagne Jacques Selosse, Blanc de Blancs Grand Cru millésime 1997 ou 1999

Champagne Jérome Dehours La Croix Joly, extra brut, millésime 2005

Pour les fruits de mer, il faut accorder les huitres avec des vins blancs acidulés, dotés d’une belle fraicheur. De surcroit, si ces vins révèlent des notes salines, voire iodées, alors l’accord n’en sera que meilleur.

Bourgogne Domaine Leflaive Bienvenue Batard Montrachet millésime 2010

Chablis 1er Cru Domaine Pattes loup Les Beauregards millésimes  2012

Saumur, Domaine Guiberteau – Brézé millésime 2009

Le foie gras d’oie sera évidemment un foie gras bio, éthique, non gavé, de Sousa et Labourdette . Le foie gras d’oie se marie parfaitement avec du vin blanc doux, jeune ou vieux, mais aussi avec des vins rouges toniques et tanniques.

Alsace, Zind-Humbrecht, Clos Jebsal Pinot Gris vendanges tardives, 2009

Bourgogne, Georges Roumier, Corton Charlemagne Grand Cru, millésime 2010

Vallée du Rhône, Paul Jaboulet Ainé, Hermitage La Chapelle, millésime 1990

La dinde aux marrons, encore dans la tradition, se dégustera avec des vins blancs charnus, tapissant bien la bouche et très amples, ou des vins rouges fins, acidulés, dépouillés de leurs tanins.

Loire, Nicolas Joly, Clos de la Coulée de Serrant, Savennières, millésimes 1988

Bourgogne, Armand Rousseau, Gevrey–Chamlbertin, millésime 2010

La bûche quand à elle, sera au chocolat, aussi sophistiquée soit elle, la douceur du dessert appelle un vin de caractère à la structure riche, du sucre et de l’acidité pour équilibrer le gras et le sucré de la recette, et pour préserver le fruit et la fraîcheur, le millésime sera jeune.

Loire, Frères Foucault, Clos Rougerad Saumur Champigny, millésime 2007

Vallée du Rhône, Domaine de Pignan, Châteauneuf-du-Pape cuvée spéciale 2007

Voilà de quoi passer une agréable soirée en famille autour de mets et vins de qualités, entre arômes et saveurs.


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