L’une des plus grande compagnie aérienne au monde, Emirates, compagnie située aux Emirats Arabes Unis , vient de dépenser 500 millions d’euros dans du vin.
C’est du jamais vu pour une compagnie aérienne, investissement supérieur aux bateaux de croisères ! Emirates vient d’annoncer cette semaine, qu’elle venait de dépenser 500 millions d’euros sur « de l’investissement à long terme », dans le but de proposer à ses clients, les meilleurs millésimes sur une décennie, avant qu’ils ne soient prêts à être consommés.
Ce programme d’investissement dans le vin vient de voir Emirates collecter 1,2 millions de bouteilles dans sa cave de Bourgogne, et pour beaucoup de ces bouteilles, elles ne seront pas prêtes à être consommées avant une bonne dizaine d’année !
La compagnie aérienne propose à ses passagers de première classe, des vins haut de gamme, comme un Dom Pérignon Rosé 2003, sur le vol San Francisco – Houston, à bord de son A 380.
Mais le cœur de sa collection est concentré sur le Bordeaux.
Il propose différents millésimes sur les plus grands châteaux Bordelais, tel que Château Margaux, Lafite, Latour, Mouton Rothschild ou encore Haut Brion.
Le président Tim Clark a même précisé : « notre liste de vins met en avant les grands crus français, et en particulier ceux qui présentent les meilleurs accords avec les mets »
« La plupart de ces millésimes viennent des châteaux de renom, et trouvent un écho chez nos clients. Les vins rouges français viennent appuyer notre liste de vin, autour desquels nous sélectionnons le style et les régions, afin d’apporter à nos clients, différentes options pouvant être dégustées lors des repas, seuls, ou encore pour accompagner un dessert. »
Mais une fois de plus, Emirates ne fait pas les choses à moitié : pour ne pas dépendre de marchants intermédiaires, la compagnie aérienne a envoyé son équipe d’experts dans les vignobles les plus prestigieux afin de faire leur commande, et de sécuriser les vins qui seront servis à bord.
« Pour nous, le vin est une expérience » précise Tim Clark. « Nos clients veulent déguster les vins que nous avons à bord, comme s’ils se trouvaient dans un grand restaurant. Ce n’est pas une question de rouge, blanc ou rosé. Ils sont intéressés par les cépages, les régions, les millésimes ainsi que le terroir. C’est d’ailleurs pour cela, qu’en l’espace de dix ans, nous nous sommes éloignés du processus d’obtention habituel, et avons décidé de prendre le contrôle de notre propre destin »
« Quant à l’échelle de nos opérations, nos choix se veulent d’être limités car seul très peu de producteurs sont en mesure de répondre aux quantités nécessaires et dans la qualité recherchée. Nous préférerions acheter les meilleurs vins en petite quantité, et offrir à nos clients plus d’occasions à leur faire découvrir les meilleurs millésimes »