Une production à la relance en 2018, des motifs d’inquiétude grandissants

Les vignes françaises se remettront à produire normalement en 2018 avec une hausse attendue de la production totale située entre 21% et 25% – atteignant, respectivement d’après les professionnels et le Ministère de l’Agriculture, 44.5 et 46.1 millions d’hectolitres. Un retour à la normale après les 36.8 millions de litres produits en 2017, le seuil le plus bas que le pays ait connu depuis l’Après-Guerre. Pour autant, c’est l’inquiétude qui prime. En cause : le réchauffement climatique et ses effets toujours plus dévastateurs. La prise de conscience tarde. L’optimisme n’est pas de mise.

Les dégâts du « mildiou »… chassés par la canicule

On entend de plus en plus souvent, et à juste titre lorsqu’il s’agit du climat, « qu’il n’y a plus de saisons. » – en l’occurrence, l’année 2017 personnifie ce constat tant la météo s’est montrée capricieuse. Le printemps a d’abord apporté son lot d’averses, insistantes et régulières. La conséquence directe ? L’effet mildiou, une forme de moisissure qui apparaît lors des périodes de fortes pluies et qui s’attaque férocement à la vigne. Une contamination à ne pas prendre à la légère car elle peut entraîner la destruction totale de la vigne. Cette année, le Bordelais, le Sud-Ouest et le bassin méditerranéen ont été touchés par cette infection, engendrant une baisse de la production globale dans ces régions. Puis la pluie a laissé place au beau temps, enfin… à la canicule plus exactement. Si elle s’avère être un cauchemar pour bien des personnes et certains cœurs de métier, son impact a été salvateur sur la vigne. Les fortes chaleurs ont contribué à chasser le mildiou, générer des vendanges précoces et favoriser des seuils de production exceptionnels en Champagne, Bourgogne et Alsace notamment.

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Le facteur météorologique tient un rôle prépondérant dans l’élaboration des cuvées, quel que soit leur prestige. Les années difficiles, semblables à celle de 2017, réduisent considérablement la quantité produite mais impactent également la qualité. Les grands crus représentent 1% du vignoble français, s’en procurer relève parfois de la tâche herculéenne. Chez World Grands Crus, nous vous proposons une sélection permanente de grands crus. Peu importe le temps. Par toute saison.