Le « French Paradox »

Une étude épidémiologique pilotée par l’OMS, Organisation Mondiale de la Santé, l’étude MONICA,  a montré clairement une diminution de la mortalité cardiovasculaire chez les buveurs modérés de vin, jusqu’à trois verres par jour. La France a le taux de mortalité artérielle le plus faible au monde après le Japon, c’est le French Paradox, phénomène mondial en faveur du vin au bénéfice de la santé, déclenché par les Américains lors d’un reportage sur CBS il y a maintenant  plus de vingt ans !

Il ne faut pas confondre vin et alcool, car si le vin consommé avec modération diminue de 50 % le risque de mortalité globale, d’après une étude Danoise, le risque de mortalité augmente chez les buveurs de bière et de spiritueux pour les mêmes proportions.

Louis Pasteur avait affirmé que le vin est le breuvage le plus sain et le plus hygiénique qui soit.

Les différentes études sur les effets protecteur du vin rouge, se traduisent principalement par une diminution de la pression artérielle et des risques d’accidents vasculaires cérébraux et cardiaques.
Le vin contient des polyphénols que l’on trouve dans la peau et les pépins du raisin, dont le resvératrol plus protecteur et capable de protéger l’organisme contre les effets du stress oxydant. Cet antioxydant empêche le mauvais cholestérol et intervient dans les maladies chroniques liées au vieillissement.

Le vin semble aussi augmenter la longévité et ralentir le vieillissement, l’étude PAQUID a montré aussi  que chez les buveurs modérés de vin, la maladie d’Alzheimer  survenait de façon beaucoup moins fréquente.  L’action des polyphénols stimulent la production de monoxyde d’azote et par effet vasorelaxant, relâchent la paroi artérielle.
Et ce n’est pas tout, l’étude MONICA  a montré également une diminution de la prévalence de la maladie coronaire.

Si le vin, consommé avec modération, est bien  « l’ami de l’homme »  il peut avoir aussi des effets dévastateurs  sur la santé lorsqu’il est consommé en excès, son effet bénéfique pour la santé ne doit pas être un prétexte à une consommation abusive, ne vous y trompez pas.

Prenez plaisir à déguster un bon vin, regardez le, sentez le, goûtez le, partagez le, profitez de ces instants magiques et ceci avec sagesse en toute modération.

Source Professeur André Vacheron et Professeur Jean-Luc Nothias


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